dimanche 5 juillet 2009

480 – Fyrahundraåttio

Je suis un piètre littérateur, tout est petit chez moi, à commencer par ce minuscule bout de gazon que j'entretiens sur mon balcon et qui ne totalise que ce que l'on imagine :

« J'ai compté 807 brins d'herbe, et c'était tout » est ce qu'en toute honnêteté je peux me permettre d'écrire, pas plus, et jamais ma plume ne pourra se mouvoir dans les plaisants méandres du « vaste » baudelairien qui est pourtant d'un bel effet.

Aussi commencé-je à vouer une haine féroce à tous les auteurs régionalistes, à qui leurs 2 000 mètres carrés de pelouse à tondre devant leur sam'suffit permettent la poésie.