jeudi 13 août 2009

523 – Fünfhundertdreiundzwanzig

Au fond du sac de plage, entre la crème et les lunettes, voici le roman de l'été confectionné exprès pour les vacances : et pendant que 807 grains de sable s'accumulent entre les pages, 807 fautes, lourdeurs, approximations et invraisemblances s'amoncellent à l'intérieur. Mais qu'importe, puisque le souvenir du livre durera moins que le splendide bronzage obtenu en trompant l'ennui, grâce aux 807 pages pleines de vacuité estivale, tournées dans l'odeur de l'ambre solaire et dans la paresse de l'esprit ?