
Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
jeudi 17 novembre 2011
Récolte
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle écrivait Prévert. Foutaises. Moi je les ramasse à la main, à pleines poignées, genoux dans la terre froide, plongeant mon visage dans la masse humide et craquante avant de le relever vers cet arbre que j'ai tant aimé. Je crois avoir versé autant de larmes qu'il a perdu de feuilles.

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étonnant comment le vent a disposé aléatoirement ces feuilles dans ce motif ... :)
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