
Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
jeudi 5 avril 2012
Vagues
Toutes les sept vagues, la mer se creuse un peu plus et se gonfle : la septième vague est un rouleau qui charrie algues et bois flottés puis suce le sable gravillonneux. La 91e vague ramène l’écume de quelque sirène, la 203e un noyé parfois. La 807e apporte les méduses qui restent, ou ne restent pas, sur la plage mouillée.

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J'en reste médusé !
RépondreSupprimerL'oeil était dans le sable et regardait... la plage mouillée.
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