En cette nuit d'arsin, nourri d'alberges et de miel, le trimardeur amoureux erre d'erg en reg. 807 cicindèles, efflorescences d'astres, brodent son chemin. Fatigué, il s'endort sous l'isatis du ciel, sans cantique ni cantilène. Il rêve aux forêts venelles où veille, sphinx en ailes, la noctuelle.
Au matin, rémige en partance, il mène sa chaloupe sur le fleuve Elysée assoiffé d'océan. Syrinx vibrant, il chante un fragment d'idylle que sa mémoire versatile offre aux pluies lustrales. Il chante à tue-tête, les salicornes, la ganse des vagues, leur opale, les remous, les escales, la provende des îles, l'hélianthe au zénith du corps des filles.
Son sexe phœnix, doux scalène, épouse l'azur.
Au matin, rémige en partance, il mène sa chaloupe sur le fleuve Elysée assoiffé d'océan. Syrinx vibrant, il chante un fragment d'idylle que sa mémoire versatile offre aux pluies lustrales. Il chante à tue-tête, les salicornes, la ganse des vagues, leur opale, les remous, les escales, la provende des îles, l'hélianthe au zénith du corps des filles.
Son sexe phœnix, doux scalène, épouse l'azur.
Jolie prose poétique... Décidément, j'aime bien ce que vous faites M. Hamm...
RépondreSupprimerMerci,Joël.
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