On est vieux quand on choisit de taire les choses, de ne pas les dire avec les mots mais autrement, dans les regards plein de fatigue et de lenteur, dans les gestes qui mesurent, signent le repli, le renoncement.
On est vieux quand on n’a plus idée de ce que c’est que marcher dans le bleu, le radieux, aller droit devant pour le plaisir, le goût du ciel, des odeurs sur les talus, quand on choisit d’oublier les grands émois et le corps qui chavire, le vertige.
Il y a 807 manières d’être vieux et tant de choses à ignorer – les redditions sans nom, sans retour, l’infime, l’imperceptible passage de frontière, là où tout se défait, se retire doucement – si l’on veut tenir droit jusqu’au bout du chemin, paré de cette beauté poignante qu’ont les choses qui s’achèvent.
On est vieux quand on n’a plus idée de ce que c’est que marcher dans le bleu, le radieux, aller droit devant pour le plaisir, le goût du ciel, des odeurs sur les talus, quand on choisit d’oublier les grands émois et le corps qui chavire, le vertige.
Il y a 807 manières d’être vieux et tant de choses à ignorer – les redditions sans nom, sans retour, l’infime, l’imperceptible passage de frontière, là où tout se défait, se retire doucement – si l’on veut tenir droit jusqu’au bout du chemin, paré de cette beauté poignante qu’ont les choses qui s’achèvent.
Dire et faire à tout âge ! Arf la belle recette! Bingo ! C'est pas un vieux philosophe qui vous contredira. Merci. Je vais me le préparer ce midi votre cocktail de jouvence.... ou bientôt.
RépondreSupprimerEt compliments pour votre poétique que ça n'en a pas l'air mais qu'elle vous grise en douce la tête et le coeur de musique!
Merci, cher clown...
RépondreSupprimerPearl