La cohérence de ma vie devient une abstraction filandreuse, une théorie d’existence. Le matin, je suis étonné de me reconnaître dans mon miroir. Jour après jour, j’observe mes traits, traquant ce qui change. Je sais qu’à chaque millième de seconde, 807 de mes cellules meurent sous mes yeux à mon insu, et qu’elles se renouvellent imperceptiblement différentes des précédentes. Comment puis-je me reconnaître alors que je suis en perpétuelle transformation ? Qu'est-ce qui garantit que je suis toujours le même, et pas un autre? Où se trouve la frontière entre raison et folie ? Pourquoi certains la franchissent-ils et d’autre pas… ou pas tout à fait ? Est-ce que je saurai la distinguer ? L’ai-je déjà franchi, ce mince parapet, sans m'en rendre compte ?
Même en Bretagne, il ne faut pas se noyer dans les vagues du temps qui éclabousse notre visage.
RépondreSupprimerLe Joël Hamm que j'admire depuis longtemps serait trop pugnace pour franchir le parapet.
Qui, du miroir ou du regard, nous reflète le mieux?...
Anonyme ? Dommage!
RépondreSupprimeranonyme mais pas inconnue...
RépondreSupprimerPG
Flagrant problème de reconnaissance...
RépondreSupprimerDe plus y a reconnaissance...et reconnaissance ...
RépondreSupprimerPfff !!! " Etre ou ne pas être...!" Ringard le William ! Ici c'est du Joël,c'est mieux et c'est plutôt du: je suis...puis je suis...puis purée...puis back up... pour rester dans l'englishe !!
RépondreSupprimerKlaihr