Comme les gens en terrasse du Plaza Athénée, ou dans le restaurant éclairé à la bougie du Crillon à Noël, ou sur les bouts de plages privatisées de Cannes, comme Alexandre Jardin vu l'autre jour, il a des lunettes neuves, un costume neuf, des dents neuves, des cheveux impeccables pas un qui dépasse, cette peau sans ride, sans poil, sans tâche comme sans sang, un halo surnaturel descendu sur terre le nimbant de sainteté comme si un écran de cinéma était placé là dans le restau à la juste taille diffusant non lui mais l'image parfaite de lui avec l'éclairage idoine et 807 maquilleuses planquées dans l'ombre outillées jusqu'aux dents prêtes à bondir ; il devisait avec naturel, bonhomie et joie non dissimulée avec le garçon un peu épaté par la venue de ce client.
Voilà exactement, après l'avoir croisé dans le XIe arrondissement, ce que déclarait Daniel Auteuil en conférence de presse à mon propos.
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