jeudi 9 février 2012

L’amoureuse des mailles




Dès qu’elle faisait glisser ses bas sur ses longues jambes, c’était forcément des « fishnets ». À chaque fois, elle se disait qu’elle prendrait quelque nouvelle victime dans le filet ainsi tendu. L’un des derniers types rencontré au bar Le Pompon, rue des Petites écuries (10e), lui avait avoué, une fois sa tâche accomplie : « J’ai compté toutes vos mailles, il y en avait 807. » Elle lui avait répondu : « Normal, j’en ai filé une dans l’escalier tout à l’heure ! »

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