Une ombre venue du ciel irradie les voies, les maisons, terrasse les clochers. Façades éteintes à volets tirés, murs terreux. Le silence s’engouffre dans le dédale des ruelles, brusquant la vie dans ses moindres recoins, tourmentant l’herbe jaunie entre les pavés. On n’entend plus les oiseaux. Un voile s’est posé sur la ville, les visages raidis sous son étreinte. Tous tendus vers le firmament, les yeux encerclés de lunettes en polymère noir.
8 heures 07. On attend sur la plage de Dieppe. Ciel et terre unis dans un horizon grivelé préfigurent un crépuscule anticipé. Il y a des vols suspendus, des frissons soudains, le froid au milieu de l’été.
Un trou noir. La silhouette lunaire recouvre le Soleil. Une couronne lumineuse encercle l’astre dévoré. En bas, les visages assombris par l’ombre projetée sur Terre. Tremblants derrière les lunettes, bouches bées. Une onde de peur se répand, et si ça dure, la fin d’un monde.
8 heures 07. On attend sur la plage de Dieppe. Ciel et terre unis dans un horizon grivelé préfigurent un crépuscule anticipé. Il y a des vols suspendus, des frissons soudains, le froid au milieu de l’été.
Un trou noir. La silhouette lunaire recouvre le Soleil. Une couronne lumineuse encercle l’astre dévoré. En bas, les visages assombris par l’ombre projetée sur Terre. Tremblants derrière les lunettes, bouches bées. Une onde de peur se répand, et si ça dure, la fin d’un monde.
Magnifique!
RépondreSupprimerLe taulier est assez d'accord avec toi, Magali.
RépondreSupprimerça fait frissonner
RépondreSupprimermerci pour vos commentaires !
RépondreSupprimer