samedi 20 novembre 2010

#254 – Trois

– Je te préviens mon bonhomme : je compte jusqu'à trois, et si tu ne t'excuses pas, tu as une fessée. Un. Deux...
– Papa, pourquoi tu comptes pas jusqu'à 807 ?
– ...
– Bah oui, quoi, t'arrêtes pas de nous parler de ton blog.
– Allez, file !


Jamais deux sans trois, dit-on. Je le conçois pour un triptyque, par définition. De même pour un haïku. Mais qu'en sera-t-il pour les saisons des 807 ?


l'automne du gros célibataire
les feuilles qui tombent
et trois rateaux par jour

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