Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard.
"804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
lundi 9 janvier 2012
Contrastes
Elle m'a laissé 807 mots pétales brûlés par le givre écrits sur les feuilles mortes au vent fort de l'automne pour dessiner les aléas du temps l'incertitude des auberges l'odeur tiède du tabac au rond pivoine du vieux verre parchemin 8 signes du clavier auraient suffi.
Magnifique!
RépondreSupprimerJoli !
RépondreSupprimerJe t'aime c'est 8ou7 signes ?
Mots pétales, j'aime...
RépondreSupprimerBien beau.
RépondreSupprimerTrès réussi. J'aime beaucoup "l'incertitude des auberges" (et le reste).
RépondreSupprimerDélicatesse, subtilité, douceur à mon oreille
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