Il écoulait là des jours sereins
Et n’y connaissait aucune alarme,
Ignorant tout des lointains vacarmes
Dans l’intimité du doux écrin.
Un jour pourtant des coups menaçants
Eurent sur lui l'effet d'un réveil
Et des trépidations sans pareilles
En ébranlèrent son fondement.
Se montrant craintif au grand portail,
Il dut esquiver le flot livide
Des 807 spermatozoïdes
Venant de forcer le soupirail !
Ce fut au fond de la cavité
Qu’on les vit s’écraser pitoyables,
Et l’on entendait l’écho durable
De l’ovule fou d’hilarité.
Et n’y connaissait aucune alarme,
Ignorant tout des lointains vacarmes
Dans l’intimité du doux écrin.
Un jour pourtant des coups menaçants
Eurent sur lui l'effet d'un réveil
Et des trépidations sans pareilles
En ébranlèrent son fondement.
Se montrant craintif au grand portail,
Il dut esquiver le flot livide
Des 807 spermatozoïdes
Venant de forcer le soupirail !
Ce fut au fond de la cavité
Qu’on les vit s’écraser pitoyables,
Et l’on entendait l’écho durable
De l’ovule fou d’hilarité.
Jean-Claude, vous maniez délicieusement l'autodérision du mâle dépité. Bravo !
RépondreSupprimerComme quoi, un ovule, c'est moins innocent qu'on ne croit, ça trompede Faloppe plutôt bien son monde.
RépondreSupprimerZut, Fallope, avec deux ailes et un seul pet.
RépondreSupprimerBonjour et merci beaucoup !
RépondreSupprimerHeureusement un nombre appréciable d'ovules baisse vivement la tête, sinon nous serions trop nombreux sur terre !
Ce sacré Fallope ...
A+ Jean-Claude