dimanche 7 mars 2010

#47 – L'âme sur la toile

« Un ciel d’estuaire, avec des camaïeux de rose et de bleu, et une lumière rasante donnant des reflets cuivrés aux nuages... » le guide continue sa description du tableau tandis qu'une larme coule sur la joue de l'aveugle.


Dubuffet ? des gribouillis ; Monet ? des taches de couleur ; Pollock ? des pâtés de peinture ; Picasso ? des visages qui ne ressemblent à rien ; Warhol ? de mauvaises photocopies... Vous voulez que je vous parle des 807 peintures vues au MoMA ? Inutile. Celles de mon fils les surpassent toutes. Et il n'est qu'en petite section !


« J'ai voulu la peindre avec les couleurs de son âme », seront les seuls mots de l'accusé, professeur aux Beaux-Arts, pendant son procès pour expliquer son geste : l'assassinat de sa voisine et le découpage de sa boîte crânienne avec une scie égoïne.

4 commentaires:

  1. Oui, oui, Francky, je le confirme,les peintures de ton fils surpassent largement celles de ces soi-disant artistes talentueux. Oui, je le clame haut et fort, moi qui suis souvent torturée par l'incompréhension, alors que des milliers de touristes se retrouvent paralysés par la "force" de la toile...
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  2. Faut toujours regarder à l'intérieur pour peindre un paysage! Rien de plus vrai...

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  3. Oui, Joël, et j'aimerais bien que tu développes ton propos, genre avec un recueil de nouvelles...

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  4. Scie égoïne, mais un peu égoïste, aussi, non?

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