Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard.
"804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
samedi 21 mai 2011
Pourtant
Je me répète 807 fois par jour qu'il ne faut énucléer les gens dans la rue et encore ce soir, on sonne à la porte, et je sais ce que c'est.
C'est une grande pièce blanche sans fenêtre aux murs mous. Où sont mes bras ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire