Couchées sur l'étal, elles brillent insolemment sous un soleil d'avril qu'on dirait estival, donnant à ce marché vannetais des allures de Provence. Rondes et charnues, elles incitent à y plonger la main et à en saisir une. La soupeser, la tâter, la caresser, avant de la porter lentement à la bouche. Mordre dedans et sentir le jus exquis, acide et sucré, couler dans la gorge en poussant un gémissement de plaisir. Le marchand de primeurs la regarde bizarrement et elle se sent devenir aussi rouge que la fraise qu'elle vient de croquer, s'empressant d'en commander 800 grammes, au hasard.
« 807, ça ira ? » dit le commerçant.
Elle acquiesce, se saisit du sachet en papier kraft déjà taché de rouge et descend vers le port en songeant aux orgasmes gustatifs à venir...
Nothing is real
RépondreSupprimerhmmm, ça donne envie!
RépondreSupprimerc'est superbe ! ça donne envie de courir au marché...
RépondreSupprimerIci, nous avons la "garriguette". Mmmmm...
RépondreSupprimerOuah! Une bonne cure de pesticides, ça fait du bien !
RépondreSupprimeraprès une bonne soupe de tomate chimique, pas mal, oui
RépondreSupprimerDes analyses montrent que 2/3 des fraises vendues dans le commerce contiennent des résidus de pesticides et 15% dépassent les seuils autorisés. Voici quelques unes des molécules les plus fréquemment détectées dans les fraises et leurs effets sur la santé:
RépondreSupprimerCyproconazole : Cancérigène et toxique de la reproduction
Procymidone : Cancérigène et perturbateur endocrinien
Hexythiazox : Cancérigène
Carbendazime : Suspecté d’être mutagène et perturbateur endocrinien.
Et pour en rajouter une louche, les fraises (non bio) sont systématiquement traitées par ionisation en Belgique et en France(aucunes précisions sur les emballages) C'est le cas aussi pour les pommes de terre et un certain nombre d'autres aliments. Lorsque vous mangez un aliment irradié, cet aliment est biologiquement mort et sa chaîne ADN est rompue. C'est ce qu'affirme Roland Desbordes, scientifique à la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD). De plus, de nouvelles molécules, appelées "cyclobutanones" sont créées. Leurs effets sont encore méconnus à long terme sur l'être humain. En ce qui concerne les rats de laboratoires que l'on nourrit de ces aliments, ils développent des cancers du colon.
Avec un peu de sucre et de crême, ça passera. Mais vous voulez peut-être que je vous parle du raffinage du sucre et de la qualité du lait?
Mes fraises étaient 100% bios, merci toutefois pour ces derniers commentaires à relire 807 fois pour se convaincre de leur pertinence et de leur utilité.
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