mardi 3 mars 2015

Bruines létales.

photos Nosfermanu fantôme de la vie

Oublier éreinte quand on l'a décidé. Ce qui est cas maintenant. Oublier la terre, sa capture de nos pas. L’oublier pour ne pas l’honnir au point de ne plus marcher quand ne reste plus qu’à grimper à une quelconque cime et mater haut. Trouver indice de ciel, déclenchement muet qui déroulera l’océan des cumulus. Les paupières descendent dans leur obscurité en mi- teinte, dans le sillage du vent l’aube se renfrognerait tandis qu’évaporations.



Ploc ploc crisse la mousson hivernale, à moins qu’elle s’enlarme sous orages, le risque de pluie soufrée qui empeste et absorbe le peu d'oxygène stratosphérique.


Crispations hors-source dans les courants du vent, l'abandon inscrit sa promesse dans le premier souffle.
 

Floc 807 fois des bruines létales, ralentissent l’évaporation exacerbée des dégâts. L’aspiration venteuse disloque. Tout se précipite en vaincu au cap perdu, désastre impalpable des ombres englouties. Alarme vaine. Silence.