vendredi 30 janvier 2015

à l'orée de ce lac là

     Autant de ce délire flairé à ras... L'eau vaseuse entoure, non, elle enserre le lisse du fond du vallon, alors ça dort de ci de là, alors un floc sonore lacérera le calme miroir de ta surface où nulle trace. Où l'émotion de ce lieu émousse le son taré, l'avancée évitée où le fun de la muse, où ça désuni dans le cadre ? Sous la ramure, enfin sur l'ile – l'Entité, mais le lac ne délasse ...
photos Nosfermanu


     A l'orée de celui-là de lac, il verra, lui le fils de l'ombre... donc à l'orée vomie de la mine, l'influence floue de l'eau ne laissant moiteur émerger, l'orée mate le filoute flasque, ire moirée de cette onde, il filmera ras la surface amusante, verra l'arasé sans le délire étreint. Mare madrée, marre, marre...Et donc de ses foulées, enfouira les fils indicibles enlacés sans ruses. Mission trouilleuse : fondre l'allure infusée au-delà de sa tarée de vrilles.  Avalé dans les raclements du lac. Funédérailles.


Son effacement retord l'ombre flouée en méduse immense ; fils de l'ombre et de la flamme, serf ou elfe tapi au tatouage crasse derrière ces manutentions fluidifiées, ces lacets dénoués de tortues raflées en mode enflure, ces mammifères raturés et flapis ;


moins deus plus diablesses, in situ l'Entité attaquée en 807 cadences fallacieusement arasées, ossuaire assurément en vrac, race éteinte, ravalages vers ruines marécageuses. Au fond des failles son effondrement calamité, rêves ravalés de leurs limbes acides ; dentures tueuses accrocheuses en remontée de dessous la surface ; à donf fondre d'encagements

jeudi 22 janvier 2015

contorsions élastiques

    Avec une panique mécanique, Véronique astique son portique asiatique. Le hic, c'est la dynamique de Dominique. Dominique, c'est le flic qui trique Véronique mais qui lui pique tout son fric. Il est frénétique et sans éthique, elle est sympathique, mais par vengeance ce matin, elle lui a refilé ses tiques.

    Ses tiques le piquent au vif; il critique la pas très chic Véronique, prend des antibiotiques, puis, sans cette électrique colique, abdique et claudique une gymnastique pharmaceutique. 


    C'est parti pour une nouvelle crise épileptique autant que satanique, rien ne contient ses contorsions élastiques quand débarque Monique, une femme monolithique qui jalouse Véronique. 

    C'est le déclic : Dominique, pratique, prétexte un pique-nique au milieu des biques et, bisque bisque rage, claudique dehors avec la réplique des disques antiques de Véronique. La situation se complique lorsque Monique panique : "Sale trafic".

lundi 19 janvier 2015

la coke nuit gravement à la santé


    Cela faisait quinze minutes que Le Puma les chauffait. Quand les mecs du quartier des roses apparurent Mo La Taupe était chaud-bouillant, au point d'arracher involontairement les fils dénudés de l'embrayage la Corvette. Il se mit à jurer, montant dans les aigus comme un perroquet déchaîné, excité, drogué.


    Il avait rencard avec sa dealeuse au Tabou à minuit. Il débarqua dans le club lunaire et repréra Aline, toujours aussi pimpante, qui en était à sa troisième vodka stalingrad. Il s'approcha : « Tu veux une autre vodka, Aline ? ». Elle tituba sur ses Louboutin et lui répondit : « Oui mais pas ici, la musique est trop pourrie, j'ai horreur des synthétiseurs ». Il demanda à Aline si elle aimait le groupe Téléphone. elle acquiesça. Il lui proposa alors de venir chez lui car il en possédait tous les albums dans sa Cdthèque. Les murs de l'appartement de Mo La Taupe étaient recouverts de CD, classés par style, artiste, ordre alphabétique. Aline pensa avec horreur être tombée sur un tordu dont la passion pour la musique est soluble dans la maniaquerie. Quand, presque distraitement, elle ouvrit l'armoire à troll et que Balthazar en sortit elle comprit, un peu tard il est vrai, que l'hôte de ces lieux n'était pas qu'un fêlé mais un furieux fou. Son visage s'était couvert de 807 pustules dorées et il la fixait d'un oeil louche qui balayait l'espace comme un crabe circule sur un trottoir.



    Se débarrasser de cette créature à tout prix, survivre. Elle se baissa brutalement, son corps se repliant comme un trombone à coulisse, pour aller choper la kalachnikov sous la table. Elle glissa sur le parquet, attrapa l'arme et tira. Le monstre s'écroula. Elle avait gagné. Elle s'approcha du corps et le regarda attentivement. Il ressemblait davantage à un zombie. Elle souleva le corps vers le ciel en hurlant sa terreur afin que plus aucun zombie ne vienne la faire chier dans sa vie.