D’un naturel avare il comptait.
Et nuit et jour il n’avait de cesse
D’évaluer son bien : il comptait,
Puisant au chiffre un flot de liesse.
Ayant fait la riche acquisition
D’un millefeuille d’occasion,
Il s’avisa d’en compter les couches
Avant que de l’aller mettre en bouche.
Il n’en put chiffrer que 807 ;
Et porté à son cœur économe
Qui ne battait plus qu’un coup sur sept,
La secousse emporta le bonhomme.
Et nuit et jour il n’avait de cesse
D’évaluer son bien : il comptait,
Puisant au chiffre un flot de liesse.
Ayant fait la riche acquisition
D’un millefeuille d’occasion,
Il s’avisa d’en compter les couches
Avant que de l’aller mettre en bouche.
Il n’en put chiffrer que 807 ;
Et porté à son cœur économe
Qui ne battait plus qu’un coup sur sept,
La secousse emporta le bonhomme.
Bon appétit ! L'argin... à trop l'aimer la dernière bouchée vous étouffe toujours. Bien fait pour ce fesse-mathieu... ça lui apprendra à savoir vivre.
RépondreSupprimerPS.Toujours aussi bon le poète. BRAVO !
Délicieux!
RépondreSupprimerMerci beaucoup, très heureux de vous avoir amusés l'espace d'un moment !
RépondreSupprimer... Et surveillez bien votre pâtissier, qui s'enrichit de votre laxisme ...
Jean-Claude