Dans le métro je lisais le dernier Prix Goncourt, ou Interallié, ou les deux à la fois, sur ma liseuse Sony. Un voisin de trajet, n'ayant pour lecture que Choir papier Minuit, autrement dit étant complètement hors du coup, enragea et, je le vis, cacha bien vite son lourd pavé. En sortant de la rame il fit choir mon appareil, dont l'écran se fêla.
Huit cent sept métros plus loin, intrigué, je lisais Choir à bout de bras. En levant les yeux de mon livre pour respirer, je croisai le regard d'une lectrice de Quinze ans après. Ce qui se passa ensuite ne peut être relaté ici, et l'est plus sûrement dans Choir que dans Quinze ans après, où le sens de « briser le cœur » est plus proche de ce qui se passa.
Il n'est pas question ici de s'apitoyer sur notre sort mais tout de même, dans tous ces couloirs aux regards baissés, inquiète cette impression, un je ne sais quoi, qui nous unit, tragique, et nous sépare.
Huit cent sept métros plus loin, intrigué, je lisais Choir à bout de bras. En levant les yeux de mon livre pour respirer, je croisai le regard d'une lectrice de Quinze ans après. Ce qui se passa ensuite ne peut être relaté ici, et l'est plus sûrement dans Choir que dans Quinze ans après, où le sens de « briser le cœur » est plus proche de ce qui se passa.
Il n'est pas question ici de s'apitoyer sur notre sort mais tout de même, dans tous ces couloirs aux regards baissés, inquiète cette impression, un je ne sais quoi, qui nous unit, tragique, et nous sépare.
Si proches et si lointains ! Faut-il laisser choir ?
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