Il enleva ses lunettes, les posa sur le bureau, puis s’étira, les essuya et les remit. Sur sa nuque pesait un joug de cent kilos. Il respira profondément, remua les épaules, mais lorsqu’il se pencha de nouveau sur ses équations, le résultat était le même : lorsqu’il considérait la courbe d'équation paramétrique de dérivées respectives 2t / (1 − t2)2 et t2(3 − t2) / (1 − t2)2 en -1 il ne pouvait ignorer le fait que
Seulement, là où on lui avait appris à observer une branche infinie (et par conséquent une asymptote), tout ce qu’il voyait, lui, était un 8, doucement couché sur le flanc, qui semblait gémir, éreinté, palpitant, et l’appeler.
Les feuilles constellées d’x et d’y s’envolèrent d’un bel élan quand il repoussa à deux mains le fatras qui encombrait le bureau, empoigna un stylo et se mit à griffonner frénétiquement. Et pas en chiffres et lettres grecques, non ! Il allait écrire ce 807 pour Franck, tout de suite et maintenant, et au diable Polytechnique.
Franchement, les maths ça me rappelle de très mauvais souvenirs. Ah, merci bien Magali!
RépondreSupprimerSouvenirs souvenirs, il faudrait preciser si les limites sont prises par valeur inférieure ou supérieure car ça change le signe (pas astrologique, l'autre) de l'infini...
RépondreSupprimerla dérivée de 1/(1-t²) est -2t/(1-t²)².
RépondreSupprimerJe vous laisse faire, Messieurs les Matheux et ne contesterai rien( l'amnésie traumatique, Joël, c'est pire que les mauvais souvenirs!).
RépondreSupprimerDevant l'Infini, Laurent, on ne m'a jamais enseigné que le signe de croix.