samedi 3 septembre 2011

Au comptoir

Perdu dans les vapeurs alcooliques, Julot regardait sans regarder, buvait sans même savoir ce qu’il buvait et lançait des menaces gratuites et sans danger qui lui permettaient toute vantardise :
– Moi, je le casse en deux quand je veux ce pauvre type !
Et mimant ses paroles avinées, il cassa simplement un verre, un de plus.


Il en était à son 807e.

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