jeudi 4 octobre 2012

Pierre Jourde et nous

- Tu n’as qu’à lire sa biographie. Elle est très bien détaillée. Tu m’en diras des nouvelles. Ça rend modeste. Ça donne envie de faire glisser bien soigneusement sa prose jusqu’à la corbeille, de la vider sans repêchage possible puis, enfin, d’aller vivre des choses intéressantes avant de recommencer à faire son malin avec des mots. Voilà ce que je pense. Et toi ?
- Moi c’est pareil. Mais quand j’ai lu qu’il avait fait des manœuvres hivernales dans la neige, je me suis un peu rengorgée. Je me suis dit : tiens, si je n’ai pas 807 points communs avec ce grand écrivain, j’en ai tout de même un. Et celui-là, il me parle. Manœuvres hivernales dans la neige, je pratique. Presque tous les ans. Pour ça, l’essentiel, c’est le bonnet. Bien enfoncé sur les oreilles. Note bien, pour écrire un roman intéressant, c’est un peu pareil. Avoir la tête près du bonnet, c’est essentiel. La tête près du bonnet... Joli titre. Y a plus qu’à.

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