un va et vient vol bourdonnant l'intrigua. vladje suivit les arabesques
du vol et découvrit une maison en forêt. maison spécialisée qui n'allait
pas sans son train ordinaire de conséquentes douleurs violettes à voir
les créatures qui entraient, visiteuses légères à robe jaune et
rayures. leur venue semblait contrainte par quelque noire et inexorable
nécessité. vladje remarqua qu'elles demeuraient deux à trois jours dans
la maison de la forêt
la veille on avait vu un homme à mâchoire électrifiée déchiqueteur de
hauts arbres s'attaquer à un petit bois entre deux combes. bientôt
toute verticalité effroi de cathédrales s'était rabattue à
l'horizontalité d'une jonchée de branches brindilles copeaux et bientôt
sections de troncs. des sangliers déboulaient de quelque soue secrète et
des autruches en cavalcade lâchaient quelque noires plumes.
vladje observa les créatures sortant de la maison de la forêt. elle les
trouva changées, moins lianes, moins mobiles, plus empâtées mais ne
parvint pas à désigner précisément le détail construisant la
métamorphose. elle attendit. elle en vit une autre puis une autre puis
encore une autre. à la 807° elle se décida à questionner. quelle était
cette maison et qu'est-ce qu'il s'y passait. une créature répondit :
ablation de nos tailles de guêpe
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