Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
jeudi 9 février 2012
L’amoureuse des mailles
Dès qu’elle faisait glisser ses bas sur ses longues jambes, c’était forcément des « fishnets ». À chaque fois, elle se disait qu’elle prendrait quelque nouvelle victime dans le filet ainsi tendu. L’un des derniers types rencontré au bar Le Pompon, rue des Petites écuries (10e), lui avait avoué, une fois sa tâche accomplie : « J’ai compté toutes vos mailles, il y en avait 807. » Elle lui avait répondu : « Normal, j’en ai filé une dans l’escalier tout à l’heure ! »
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Il n'y a que Maille qui m'aille!
RépondreSupprimerVaille que vaille...
Un bien joli coup de filet !
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