Il gara sa 807 devant la porte d’entrée. Il bondit presque hors du véhicule, tant il se sentait ragaillardi. Prendre un peu de recul lui avait fait du bien. Il serait désormais un bon père, un mari fidèle et attentionné. La clé à peine tournée, il les entendit de loin, tandis que lui parvenait l’odeur tenace d’un potage maison où le poireau l’emportait sur le navet. Il déboula dans la cuisine : « coucou les filles ! ».
Cuillères en suspension, silence glacial et glaçant. Il pensait qu’après trois ans d’absence, il aurait été un peu mieux accueilli.
Trop tard pour le retour de flamme, les carottes étaient déjà cuites...
RépondreSupprimerLa soupe à la grimace?
RépondreSupprimerSans doute parce qu'un père à souper en trois ans pour tout potage c'est un peu léger?
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