Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard.
"804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
dimanche 30 décembre 2012
mois
tu vois on se fatigue avec le temps
les rides tirent la peau se détend
la pluie dehors nous ressemble
joues en façades nuages en larmes
on voudrait s'arrêter enfin prendre le temps
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