Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
lundi 7 novembre 2011
Projet littératuro-immatriculé (et chantonné)
Une bonne idée, oui, une très bonne idée de commencer par une photo, une photo qui serait le facteur déclencheur du projet, et les idées viendraient toutes seules.
« Il faisait nuit, mais avec l’éclairage, on pouvait voir jusqu’au flanc du coteau, en s'foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes. Dans la foulée, Marie-Jo s'en est allée inhaler les vapeurs d'essence. Encore heureux qu'il ait fait beau, et que la Marie-Joseph soit un bon bateau. »
Un cut-up créée uniquement à partir de paroles de chansons (c’est ce que voulait la photo). Et les prendre un peu au hasard, en les suivant, en accrochant la suivante à ce que la précédente racontait.
Ça pouvait emmener n’importe où cette histoire. Un projet assez insistant et foutraque pour savoir se tenir debout et claudiquer en même temps dans toutes les directions. Enfin, c’était compliqué à expliquer, mais ça faisait sens, bizarrement.
Combien de chansons utiliser ?
Bien sûr, 807. Un but difficile à atteindre, mais d’une logique !
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Comme dirait JJ Goldman... Bonne idée, Christine!
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