J'avais absolument besoin d'un balai brosse, de sacs poubelles et de serpillières. Le seul (bip) du coin ouvert entre midi et deux fera l'affaire. Tu parles, ce jour-là, ce (bip) fêtait son ouverture. Animations à tous les rayons, rayons surpeuplés, le souk, le bruit, les ballons, les cotillons, le traquenard. Je n'ai pas vu l'animateur foncer droit sur moi et me flanquer son appendice/micro sous le nez.
– Ah, madame, je sens que vous le savez et que vous allez repartir avec ce porte-clés gracieusement offert par (bip) ! Combien y a-t-il de petits pois dans une petite boîte de petits pois ?
Désarçonnée, n'ayant pas le temps de compter les comédons de ce nez brandi à hauteur du mien, j'ai hoqueté au pif.
– 807.
– Plus, madame, bien plus !
Et le bonhomme au grand blair intrusif de se tourner vers d'autres balai brosse/sacs poubelle/serpillières plus perspicaces et consommateurs obsessionnels du petit pois.
Dépitée de ne pas avoir gagné un porte-clés (bip), j'ai raflé des bonbons gélifiés dont je me suis empiffrée en poireautant aux caisses (ceux dont les noirs sont les meilleurs et se battent en duel dans le sachet). Pour me consoler de ce (bip) de (bip) de porte-clé de (bip) passé sous le nez, j'ai visualisé un chapelet de 807 bonbons gélifiés noirs.
J'ai eu un haut le cœur et je suis rentrée faire le ménage.
HIhihihi.
RépondreSupprimerDommage que le récit ne soit pas allé jusqu'au 807° bip!
Je constatai non sans quelque tristesse l'affligeant nombre de fotes du texte qui était pour ainsi dire miraculeusement soumis à mon entendement. Cette histoire de porte-clés d'un parisianisme à chever, ne laissa cependant de m'interpeller, moi qui de même comme étais de les cris.
RépondreSupprimerhttp://litterraturefolies.wordpress.com/