Imagine. Déambuler à enjambées irrégulières. Sur de multicolores pavés, nos pas affleurent. S'humidifier sans pouvoir y faire. Comment ignorer l'arrogance des frontons ? S'espérer perdu dans de méandreuses rues toutes en chantier. Inventer dans nos cervelles brumeuses des raccourcis invisibles. Passons sur les larmes du garçonnet joufflu derrière sa fenêtre. Sentir le crachin nous transpercer jusqu'à la moelle. Réaliser qu'un grand immeuble moche a remplacé l'hippodrome d'hiver où Elvis a chanté. Ne pas se retrouver dans cet urbanisme de brique et de broc.
Alors en traversant les passages piétons, ne même pas jeter un œil sur les côtés ; passer à tort et à travers 807 gouttes et même tes larmes... Et alors ? La pluie. Cependant... Pourquoi pas ? Bien que demain tout soit différent.
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