Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
jeudi 13 août 2009
523 – Fünfhundertdreiundzwanzig
Au fond du sac de plage, entre la crème et les lunettes, voici le roman de l'été confectionné exprès pour les vacances : et pendant que 807 grains de sable s'accumulent entre les pages, 807 fautes, lourdeurs, approximations et invraisemblances s'amoncellent à l'intérieur. Mais qu'importe, puisque le souvenir du livre durera moins que le splendide bronzage obtenu en trompant l'ennui, grâce aux 807 pages pleines de vacuité estivale, tournées dans l'odeur de l'ambre solaire et dans la paresse de l'esprit ?