Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
mercredi 26 août 2009
536 – Cinquecentotrentasei
L'écriture serait comme des ricochets : ainsi que le galet plat reste hors de l'eau, par rebonds, jusqu'au moment où il plonge et sombre définitivement dans la mer, mes écrits restent à la surface de la littérature, goûtent encore le frôlement de l'air, mais qu'adviendra-t-il lorsque, enfin, peut-être même après le 807e rebond, ils s'immergeront ?