mercredi 16 mai 2012

Flaubert éclaire



Petit hôtel très agréable et d’un prix raisonnable. Accueil chaleureux, petit déjeuner copieux, décor charmant et plein de trouvailles raffinées. Note : 18/20.
Il n’a pas emporté de lecture. Tant pis. Demain, il cherchera une Librairie-Papeterie-Journaux. Il s’ennuie. Il examine attentivement le plan d’évacuation en cas d’incendie accroché sur la porte. Il rêve dessus, ébauche un synopsis : Panique au 807ème étage. Il ouvre le tiroir du meuble de chevet, mais la Bible y dort déjà. Le pied de la lampe de bureau est un peu étrange. La longue tige de cuivre qui porte l’ampoule et l’abat-jour s’élève fièrement d’une pile de vieux bouquins qu’elle transperce au passage. Il relirait bien Madame Bovary. Mais pas moyen, tout est solidement fixé. On a empalé Flaubert entre Max du Veuzit et Paul Bourget.
Elle étudia, dans Eugène Sue, des descriptions d’ameublements.

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