En tout cas le nid de poule précède l'omelette.
(Éric Chevillard - 26.10.2013)
J’ai visé un premier pigeon... et j’ai tiré ! Un deuxième... et j'ai tiré encore ! J’avais froid... faim, et je voyais tout en noir. J’étais seul… Puis en regardant ma montre, j’ai compris. Un peu comme si j’avais un don de double vue. Eh bien ! Les pigeons n’étaient pas des sortes de volatiles gris, mais des hommes — mes chefs de production. (Ça me fait rire, maintenant !) C’est vrai qu’ils ressemblaient tous les deux à des pingouins dans leur costume sombre.
J’ai encore marché, longtemps, dans la rue, vraiment très longtemps. À un moment, j’ai levé la tête vers le ciel : il avait disparu. Alors, j’ai couru comme un dingue ! Je faisais sûrement un cauchemar : les cadres n’avaient pas pu me foutre à la porte après vingt ans de bons et loyaux services.
Même pas peur dans le noir !
RépondreSupprimerMoi aussi, chère Estelle, je n'ai pas peur dans le noir quand j'avance avec des balles à blanc !!! Un ch'ti canon pour la route !
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