Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
jeudi 14 mai 2009
299 – Dvesto devétindevétdeset
Éric Chevillard avait enfin acquis le pianocktail de Boris Vian. Tapotant d'un doigt au clair de la lune sur le clavier, il se confectionna un délicieux lait de poule aromatisé vanille. Hélas, enhardi, il attaqua un nocturne de Chopin : 807 ingrédients, dont certains légèrement faussés, tombèrent dans la machine, et le résultat, discordant, lui donna un si épouvantable mal de tête qu'il décida de se consacrer à la littérature. Sobrement.