Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
mardi 26 mai 2009
333 – Kolmesataakolmekymmentäkolme
On comprend bien à la lecture de Chevillard que toute la saveur de sa prose ne tient qu'à ces 807 mots qu'il s'est toujours refusé d'y placer. Dire lesquels serait livrer ici un secret d'une importance si considérable que nous préférons imaginer les exégètes du XXIIe, dans leur galetas galactique, se crêper sans grande pertinence le chignon à ce sujet. Les présents ont toujours raison ; les absents, juste ils parlent.