Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
lundi 25 mai 2009
332 – Trehundratrettiotvå
Jadis, on savait vivre. Prenons le château d'Oliferne dont on peut toujours visiter les ruines à 807 mètres d'altitude. Eh bien, on raconte qu'on y enfermait des jeunes filles dans des tonneaux tapissés de clous qu'on jetait dans l'Ain. C'est sûr, on savait s'amuser. Ce qu'on ne dit pas, c'est que cette pratique a cessé à la demande des fakirs qui voyaient d'un sale oeil cette concurrence féminine.