Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard.
"804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
vendredi 20 janvier 2012
807 avant notre air
Nous grattons la terre et nos poumons reçoivent un air encore plein de tout ce que nous voudrions tant connaître, odeurs, mots, chants. Puis nous expirons, sans avoir rien senti ni entendu.
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