Lors de ses accès de déprime, passant de la fureur à l’abattement et maudissant sa vie, il jugeait très sincèrement que tout ce qu’il avait écrit jusque-là ne valait pas un clou. Puis il finit par se prendre en dégoût, douta de son talent. Seule sa femme continuait à l’encourager. Il ne tarda pas à douter du goût de sa femme.
Il connut encore 807 crises de désespoir, se laissa gagner par la mélancolie ; enfin il se retira tout à fait du monde des écrivains. Et très lentement, pénétra en lui le baume de la soumission. Il devint un vaincu vaincu.
Pour tous, 807 combats, ou plus ou moins, et la certitude toujours, d'être vaincu à la fin, sans avoir compris grand chose !!
RépondreSupprimerIl devint un vaincu vaincu. Ou libéré, libéré...
RépondreSupprimerIl a le blues l’écri-vain ! Il doute. Il doute longtemps puis doute de son doute et ne doute plus alors de sa certitude retrouvée. Content de lui, il se verse un verre et revient à l’écrivanité !
RépondreSupprimer