vladje
regarda. des rayures aux bords effrangés griffaient une surface. il y
en avait de différentes dimensions, longueur et largeur. d'aucuns se
demandaient s'il restait des étoiles quelque part. vers le nombril,
peut-être. vladje se demanda plutôt si ces rayures étaient toutes lignes de très anciennes voies d'abord depuis déjà bien des années inaccessibles.
on aurait ainsi pénétré au-delà et visiter d'obscures régions peu
visitées, à réseaux enchevêtrés, quelquefois sanguinolents. à moins que
ce fut traces d'anciens combats lignes de fracture et autres traits de
rupture.
la
veille il y avait eu grand conciliabule de chefs à plumes. chacun
s'était paré de ses plus voyantes couleurs. une rivalité d'araras
régnait dans l'air. on les entendait jacasser en un jargon rouge et
vert inaccessible aux simples oiseaux ordinaires. d'aucuns prétendaient
qu'ils partageaient des informations. d'autres étaient sûrs au contraire
qu'ils cherchaient plutôt à noyer un poisson. certains repéraient mots
connus dans le salmigondis comme carbone pervenche if ou platine. quand
ils sortirent leurs flèches curarées on en vit plusieurs rire jaune de
chrome. on crut entendre prononcer safari. on se demandait à quoi ils se
préparaient vraiment. on se demandait qui ils étaient vraiment.
hiatus dans l'àvraiment. barres de seuil. gaziers. tissu
cousu. linge défait. orées des bois. ciels. gargouillis. fleurs de
boutonnière. mineurs. grands manitous. chacals. les surfaces poussaient
comme des peaux. quelqu'un voulut chanter. les années lumières
déboulèrent. il s'en fut de peu que tout s'écroula. des plumes vinrent
se ficher en des étoiles mourantes. on s'étonne encore d'avoir entendu
quelqu'un réclamer 807 microgrammes de poudre stellaire
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