Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
mercredi 16 septembre 2009
588 – Fem hundrede otteogfirs
Méditativement, de l'ongle, j'ai coupé 807 brins d'herbe. Tout en élaborant les plans d'une tondeuse extrêmement puissante - quatorze cylindres, arbre à came en tête - afin de me débarrasser de 807 cactus, là-bas, sous ma fenêtre. Sur les raisons précises de leur présence, je subodore quelque acte délictueux : la main courante de la gendarmerie en témoigne.