Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard.
"804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
samedi 14 mars 2009
115 – Yüz on beş
J'avais mangé 807 madeleines sans qu'aucun souvenir ne me fût revenu. Il fallut que je les vomisse toutes pour que ma mémoire, enfin, retrouvât des images de mon passé. Et ce furent celles de mes soirées estudiantines et éthyliques.