Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
mardi 30 juin 2009
464 – Négyszázhatvannégy
Mon ange, après que j'eus lu ta lettre dans laquelle tu m'annonçais que tu me quittais, les larmes coulèrent lentement sur mes joues ; je vis l'une d'entre elle tomber sur la moquette et cette chute fut interminable : elle dura le temps que défile notre histoire, je tombais de haut, avec ma larme, comme la goutte d'eau de Kerepakupay Vená qui choit continûment pendant 807 mètres, une apnée dans mes souvenirs. Puis la moquette absorba ma larme. Et c'est à ce moment que j'hurlai : connasse !