Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
dimanche 4 octobre 2009
640 – Šeststo četrdesest
Il changea sa vie comme on change de doughnut devant la caissière du Krispy Kreme à Penn Station. Il laissa tomber une vie sucrée, lourde, légèrement écœurante, une vie chocolate iced doughnut with sprinkles, tant celle-ci le happait par le trou central de sa non-existence, oui, il laissa tomber cette vie-là, malgré les 807 sprinkles qui lui permettaient de la supporter, pour une vie cinnamon twist, en marge des autres, voire à rebours. Et quitta sa femme pour la caissière du Krispy Kreme de Penn Station.