Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
samedi 31 octobre 2009
720 – ななひゃくにじゅう
Vanité des vanités, ces 807 ! On n'est pas sérieux quand on est 807. Certainement, certainement... Toutefois, n'est-il pas incompréhensible que notre verdeur et notre vastitude n'aient pas déjà interpellé l'une des 807 sommités de la littérature ? Car je vous le demande : qui nous lit à part nous ? Devrons-nous continuer à vivre avec la cruelle certitude que nos écrits resteront lettre morte ? Je ne peux m'y résoudre.