Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
lundi 19 octobre 2009
685 – Sáu trăm tám mươi nǎm
On me demande souvent si Agathe sait lire, écrire et compter. Je réponds honnêtement qu'elle lit beaucoup, la plupart du temps dans son bain, qu'elle maîtrise parfaitement le clavier et le traitement de texte, qu'elle calligraphie à merveille « des brins d'herbe » par centaines et qu'elle les compte ensuite. Mais ce que je ne dis pas, c'est qu'elle s'arrête toujours à 807.