Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
samedi 31 octobre 2009
722 – Hétszázhuszonkettő
Je suis allé dans un cyber-café pour consulter mes mails ce matin : quelques centaines de mails d'insultes (je vous laisse deviner le nombre exact) concernant ma série mauricienne, je cite : « vous êtes un parvenu », « sale petit bourgeois pété de thunes », « quelle indécence avec tous ces gens qui souffrent », « on a un temps de merde à Paris », etc. Eh bien, je le confesse : j'ai culpabilisé, oui, j'ai sincèrement culpabilisé... pendant 1/807e de seconde.