Déclinaisons d'un aphorisme d'Éric Chevillard. "804… 805… 806… j’avais très rigoureusement repris le compte des herbes de mon jardin en pliant celles-ci au fur et à mesure, cette fois, afin de ne pas me tromper, mais à la 807ème ortie, ma main enflée, engourdie de douleur, n’est seulement plus capable de bouger les doigts, j’abandonne."
dimanche 4 octobre 2009
DCXXXIX – Sescentesimum tricesimum nonum
Chacun possède sa propre expérience du vide, dont on sait qu'il existe sans néanmoins pouvoir l'exprimer de manière intelligible. En ce qui me concerne, je situe le vide au centre du doughnut, délimité par ledit gâteau, qu'il soit glazed ou pas. Que devient celui-ci lorsqu'on mange celui-là ? Disparaît-il ? Après avoir ingurgité 807 spécimens, je possède enfin la réponse. Non. Le vide reste pelotonné au fond l'estomac, même après avoir vomi toutes ces saletés.